Le Bellilois Alexandre Sallet chante ses univers Article réservé aux abonnés Par Gilles Legeard

Le 27 mai 2025 à 16h43 Alexandre Sallet et Opus Méduse viennent de mettre en ligne le clip vidéo de la chanson « Insulaire » tourné à Quiberon et à Belle-Île extraite de l’album « La Nouvelle Rive » qui va sortir vendredi 30 mai. Le chanteur bellilois s’inspire de son parcours.

Le but du chanteur bellilois Alexandre Sallet (2e de la droite) et de son groupe Opus Méduse est de partager la musique sur scène, les dates restent à fixer. (Photo Opus Méduse/Christelle Le Chat) Belle-Île-en-Mer, Laurent Voulzy l’a chantée, Alexandre Sallet s’en inspire aussi pour en être originaire. Le chanteur bellilois va livrer un nouvel album, le 30 mai avec Opus Méduse, l’un de ses quatre groupes créé en 2022. Des mots à la musique, le quadragénaire a de la suite dans les idées avec un clip vidéo sorti le 16 mai sur Youtube, dont il a dessiné le story-board. Quiberon, Belle-Île et Rennes, ses ports d’attache sont mis en lumière.

L’auteur-compositeur-interprète aurait encore pu en montrer davantage. « Le réalisateur Romain Evrard a fait des repérages, mais les drones sont interdits à Belle-Île », précise l’intéressé. « On a fait des prises de vue à Quiberon, où je prenais le bus pour aller au lycée, je connais pas mal la grande plage, son odeur, je la connais par cœur ». Le clip apparaît en symbiose avec son univers musical et familial. « J’avais envie de partager cette aventure avec mon fils Matilin, qui a 10 ans, et lui aussi en avait envie. J’ai bien couru avec lui, mais je me suis fait mal aux pieds… Et ma fille Solveig chante sur le morceau « Le grand départ ». La première partie, je l’ai enregistrée il y a quatre ans et sur la dernière partie, elle a 12 ans, je trouve ça super ! » « À poil devant tout le monde »

À voir aussi : Semaine du Golfe : escale à l'île d'Arz pour le 2e jour Le diplômé universitaire de musicien intervenant a commencé à chanter sur « le caillou ». « J’ai grandi avec les chants de marin et je fais de l’accordéon depuis l’âge de 8 ans, de la bombarde, du chant. J’ai joué avec des petits groupes insulaires J’étais à Sauzon, mais tout se passait à Palais, à L’Étoile du Port, et au Kervi à Bangor avec Keltan. D’un côté, j’ai grandi avec la musique bretonne, j’ai fait énormément de festou-noz à Quiberon, Saint-Pierre-Quiberon, Auray ou Lorient, et de l’autre côté avec du rap et du rock ». Alexandre Sallet a poursuivi ce chemin avec la pop-folk d’Haute-Bretagne, lui qui s’est installé du côté de Rennes depuis l’âge de 18 ans avec sa compagne Noa. Au fil des festivals et des représentations, Opus Méduse a vu le jour en même temps que ses collaborations avec Beat-Bouet trio, Farenheit et La Sauterelle. « Ce n’est que de la rencontre et beaucoup d’affinités avec le guitariste Tristan Le Breton et son frère claviériste Tristan et le batteur Marcus Camus, d’une gentillesse, batteur pendant une dizaine d’années d’Alan Stivell ! Opus Méduse, c’est un groupe d’inspiration pop-rock comme Radiohead, Coldplay mais aussi de Michel Tonnerre, avec qui j’ai joué à l’âge de 13 ans à Belle-Île ». Larguer les amarres Cet album, Alexandre Sallet l’a mûri durant quatre ans. « J’ai vraiment fait un album pour moi et j’ai pris mon courage à deux mains pour me mettre à poil devant tout le monde. J’aimerais que les gens chantent mes chansons, qu‘elles résonnent au-delà de la côte ».  Newsletter Aujourd'hui en Bretagne Du lundi au vendredi à 19h, les faits marquants du jour en Bretagne Adresse e-mail Nos autres newsletters Avec le soutien de sa directrice artistique, le Bellilois a élargi ses horizons lors de l’enregistrement au studio Incisive de Ronan Cloarec. « J’étais allé à Nantes pour faire du mastering de mon album, elle m’a poussé dans mes retranchements parce qu’elle m’a dit que ce que je chantais ne correspondait pas à ce que je disais ! » La chanson « Voyageurs » transporte, « Insulaire » fait larguer les amarres, Alexandre Jallet est inspiré par ses univers, Belle-Île en tête.